Dolmen de gaoutabry
Elles étaient là, dressées fièrement, petites stèles,
Gardant, sans mot dire, tout leur mystère ,
Autour du grand silence froid de la Pierre face au ciel ,
Qui Continuait à protéger les dépouilles en terre.
Phyllades
Qui, de l'écume bouillonnante, ou du schiste immobile vaincra ?
Hydre léchant ou cristaux irisés se mêlant dans l'incessant ressac,
La rencontre se prolonge dans une plainte élégiaque ,
Seule la nuit saura, coulant sur les formes, et se taira.
Thermes d Olbia
Traces de pierres dessinant la mémoire de l'homme
Résignées de n'être plus qu’un souvenir d'une gloire passée
Pointillés d'une vie de bien être et de volupté qui subsistent,
Dans le vent passant semblent s'alanguir les accords de cithares.
La jetée du port de la londe
Contre la mer, contre l'intrus, les pierres et le métal se figent
Piètres combattants face à l'histoire , face à notre mer
Le temps, subrepticement, tisse son ouvrage
Passent les hommes dérisoires, elle, reste !