Quatre pour quatre. Semaine numéro 8.

Exercice: écriture et photographie.

Il convient d'écrire quatre strophes reliées à quatre photographies 

présentant une structure semblable et déclinant un thème commun.

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Quatre pour quatre !  

(Photographies Jean Michel )

QUATRE POUR QUATRE SEMAINE 2

Le platane de mon école

Effeuillé l'hiver, un platane dans un coin de ma mémoire !

je le revois souvent déployant ses feuilles "Vert tendre" au printemps.

Il m'intriguait, devant l'édifice qu'était  mon école.

Immense, son tronc avait des yeux noueux, et j'imaginais de quelle souffrance, dont je n'avais pas la connaissance, enfant, cet arbre pouvait subir.

Pourquoi, je ne savais pas.

Je cherchais, et je supposais que les noeuds étaient des sortesd'infections, ou chancres...

Ses écorces grises s'écaillaient. Il perdait sa parure.Quand les dictées sans ponctuation me déboussoulaient, j'observais furtivement de ma place  d'écolière cet ami, qui était à hauteur de la fenêtre de ma classe.

Je m'évadais dans le flou de la vie extérieure.

L'hiver cet arbre était nu, et fin juin lorsque la canicule arrivait, il offrait un bel abri ombragé.

Son année de naissance, je l'ignorais.Il m'intéressait par sa robustesse, ses feuilles multiples, et leurs couleurs en automne.

Ces feuillages nous offraient un paradis d'ombres fraiches.

Un bien être enchanteur et j'en oubliais que ce colosse pouvait se déssécher avec tous ces noeuds, dont il était victime.

J'éloignais l'idée qu'il pouvait en pâtir, et mourir.

Un ami de la nature, ça ne meurt pas.

Quatre pour quatre. Semaine numéro 5.

Exercice: écriture et photographie.

Il convient d'écrire quatre strophes reliées à quatre photographies 

présentant une structure semblable et déclinant un thème commun.

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Quatre pour quatre !  

Musique du monde

La bas, les larmes de pluie et gouttes de soleil
Ont la même chanson, que le vent promène.
Nul ne les retient, pas même la main seconde,
Puissante, seule la terre les féconde .

Portées de lavande

Les notes violines puissamment s'égrènent
Sur les portées de terre lustrée et ocre
L'orchestre des grillons s'accorde dans les brins froissés
Le vent sec y chuchote jusqu'aux vieilles pierres .

Quatre pour quatre ! semaine 4  proposé par Alhazen

Le Réal a oublié ses fureurs automnales
Comme l'année, il coule des jours sereins
Dans la blondeur rousse des feuillages caduques
Il est miroir mouvant où s'effacent les reflets
Tout a la lenteur d'une saison qui cultive
Le chuchotement des sources et le gargouillis des rus.

Drupes et baies se sont gorgées de la lumière de l'été
Les villages ont des odeurs de cuves qui fermentent
Les châtaigniers délivrent de leurs bogues les marrons luisants
L'olivier ploie sous la charge de ses fruits
Secoué avec délicatesse, il saura s'en délivrer
Avant que de la première presse, naisse le trait vert de l'huile.