D'après une photographie d' Anne Marie Amaudric (Hyères en Photos)

Marie Antoinette, charmante et proprette 

avait une idée, dans sa jolie tête 

dire au peuple affamé, qui n'avait plus de pain

" s'ils ne veulent du pain , qu'ils mangent la brioche.

peut être une idée répandue par Gavroche 

vous savez vous, ce que pensent les mioches

en tout cas la rumeur enfla si fortement 

que le bruit remonta jusqu'aux Tuileries.

Avouez, il y a de quoi perdre la tête 

m'enfin, je vous en parle, mais ne suis point prophète.

La main est une chose étrange 

elle peut tout donner, et soudain tout reprendre 

elle a aussi souvent des moments de tendresse 

elle peut l'exprimer par de douces caresses 

elle peu vous parler par de petites touches

il n'est pas nécessaire, alors, d'ouvrir la bouche

Comme une envie , de reprendre ma plume
A défaut de pouvoir refouler le bitume,
Mais, ôtez moi d’un doute, sont elles confinées
Erato ou Clio, ces muses bien-aimées.
Je les appelle en vain, de toute mon ardeur
Mais j’ai perdu la force ou, je n’ai plus le cœur
Vous qui tenez la clef du langage fleuri,
Vous dont la moindre phrase, me laisse plein d’envie
Venez à mon secours, rimez avec audace
Faites par quelques mots, que ma peine s’efface.

Et si ces temps maudits, par force nous séparent
Le temps viendra de larguer les amarres
Et si mon pied marin ne me trahit pas
Je pourrais de nouveau, vous serrer dans mes bras.

J’ai dit à Pierrot
Prête moi ta plume, pour écrire un mot
Et de mots en mots, j’ai eu quelques maux
Même quelques habitants de Meaux
Attention où tu meldois.
Vous voyez bien, mon esprit
a du mal à se déconfiner,
et j’avais pris la plume, dès potron minet.
Je vous parlerais de Bourg la reine,
mais on m’accuserait de lèse Majesté.
Allez! Comme bouteille à la mer
je jette ces mauvais vers.
et si vous même les jetez, je vous en voudrais pas
pour vous dire ma honte, je ne les signe pas.
Amitiés

Vague, redoutée, de la mère à genoux 

priant, les yeux fermés, qu’il revienne vers nous 

vague meurtrière, créant un tsunami,

monstre qui grossit et qui gonfle la houle 

qui piétine et crucifie la foule 

de baigneurs innocents, dont le destin chavire,

mais , qui s’attaque aussi à de frêles navires

vague gonflée     d’orgueil      par tant de certitude 

aux courageux marins, tu mènes la vie dure..

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