Mots sans Frontières, mots libérés, inspirés de Robert Desnos, de Grand Corps Malade, de Raymond Devos, voilà le travail que l'atelier a produitl lors de ses séances d'écriture. Monté sur des épaules de géants, recueillant les textes de ces artistes du verbe, de l'humour taquin, de l'absurde éloquent, mais aussi de la poésie dans ce qu'elle a de plus profond, nous n'avons gardé que les structures pour les habiller de nos propres propos. Un bel exercice d'écriture, exigeant, multiple par la variété des inspirations possibles.
C'est ainsi que, pierre après pierre, l'atelier a construit la performance de lecture donnée à La Londe ce 11 Mars 2023. Un joli moment de partage alors que le rugby déchainait ses mêlées sur les terres anglaises, animant le petit écran.
Dix lecteurs et lectrices mirent en lumière les textes de l'atelier, textes inspirés de Prospectus, Chantefables, Chantefleurs en particulier.
Notre écran était vaste et fit honneur au public venu nous écouter, public qui rejoignit le groupe de lecture autour d'un verre bien mérité après 45 minutes de performance.
Samedi 18 Mars l'atelier est ouvert salle 7 de la maison des associations à la Londe les Maures à 10 h. Le thème étudié depuis une semaine est "Frontières", terme décliné dans tous les mos génériques suite à une analyse du champ sémantique et lexical.
Publié le : Dimanche 12 mars 2023 @ 09:32:09
L'atelier s'est réuni pour travailler sur la seconde séance relative à Albert Camus.
Une lecture de deux passages de Oeuvres (chez Gallimard) montra le style et la qualité d'écriture d'Albert Camus, en particulier à travers la description de ses souvenirs.
Dans le Premier Homme, c'est la visite à Saint-Brieuc qui nous occupa dans un premier temps, visite qui permet à Albert Camus, Jacque Cormery dans le roman, de rencontrer son père pour la première fois, un père endormi dans le cimetière militaire des disparus de la première guerre. Un père cadet, là, plus jeune que lui et qu'il n'a jamais connu. Après un premier travail d'écriture effectué en première séance sur le début du roman, montrant l'usage de très longues phrases, cette seconde séance permit à chacun d'explorer ses propres sentiments afin de décrire une visite dans un cimetière.
La seconde lecture sera illustrée par la description faite par Albert Camus des rues d'Oran, prétexte au second exercice, décrire une rue dans laquelle on a vécu des moments particuliers.
L'atelier a travaillé avec bonheur toute la journée, coupée du non moins agréable et convivial repas de midi où Danièle avait prévu d'acompagner l'effervescence des discussions de quelques bulles beinvenues.
On se retrouve bientôt, le 16 Décembre, dans la même salle à 10 heures.
Le recueil des travaux (en construction) est visible ICI.
Publié le : Samedi 11 décembre 2021 @ 09:28:24
Livres reliés, dorés à l'or fin, entassés, oubliés dans les librairies ou ailleurs.
Réveillons nos souvenirs, de récits, de légendes, de romans, d' anecdotes,
de mots incompris dans les dictionnaires, retrouvons des héros, des auteurs
littéraires à travers les siècles, afin que notre imaginaire s'emballe en rémorant,
des paroles, des phrases, des expressions qui dorment dans un coin de nos
bibliothèques.
Précieuses écritures, miroir des yeux, sur ces pierres séculaires, en terre
cuite.Plus tard déliées, subtiles, évocatrices, finement traçées de signes,
elles dévoileront les mystères extraordinaires, des témoignages partis
dans l'oubli, qui pourront réssuciter avec le temps.
Publié le : Jeudi 02 décembre 2021 @ 15:29:15
Quatre pour quatre. Semaine 2. proposé par Suzanne
Complainte du platane
Malade, je suis malade
J’ai mal à mon écorce
J’ai mal à mon tronc perforé
Le chancre l’a dévoré
Où sont passés les rêves des enfants?
Ils lisaient de fabuleuses histoires
Quand de leurs petits doigts agiles
Ils soulevaient les fines pellicules
Qui se desquamaient sur mon tronc
Il y était question d’oiseaux, de souriceaux
D’êtres et de lieux fantastiques
Publié le : Mercredi 27 octobre 2021 @ 09:03:54
Bonjour tout le monde.
La séance du samedi 19 Septembre nous a réunis chez Dési que nous remercions pour son hospitalité, son vin rouge et son raisin.
La journée fut bien remplie et riche de beaux textes et de discussions approfondies, pouvait-il en être autrement en parlant de l’inconscient
ou de la dualité noir et lumière.
Mais ce n’était pas l’objet de l’atelier.
Vous savez que les discussions partent toujours d’un point bien référencé mais ensuite vivent librement des trajectoires aléatoires qui n’aboutissent
d’ailleurs pas forcément.
Alors de quoi fut-il question ?
D’abord du “courage” au cours de la matinée. Courage décliné comme thème fédérateur du Printemps des poètes 2020.
Kris avait proposé un texte de 2017 que chacun reçut comme élément de base. Après lecture on demanda d’écrire en utilisant ou pas le modèle.
45 minutes de travail courageux pour produire ce que l’on voudrait en relation avec ce fameux “courage”.
On passa ensuite à la restitution des écrits qui montrèrent la diversité tant dans la forme que dans l’inspiration.
Le groupe fut très satisfait du résultat et proposa d’en faire un recueil auquel viendrait s’ajouter le travail de l’après-repas.
En effet l’après-midi fut l’occasion de proposer une ouverture vers la nature, d’abord introduite par la lecture toujours passionnée de Suzanne
qui exerça ses talents oratoires sur un extrait de son dernier livre. Dési enfin proposa d’aller faire un tour, non du côté de chez Swann, mais chez
Jean Marie Le Clézio avec son Voyage à Rodrigues. Après lecture d’un extrait où île, vagues, mer, ciel et vent eurent droit au chapitre,
il nous fallut ensuite écrire en nous inspirant de cette ambiance toute ultramarine qui pouvait laisser quelque bleu à l’âme.
Ce nouveau travail terminé, on passa à la lecture des proses qui nous emmenèrent de la mer des dunes sahéliennes à celle des typhons formidables, sans omettre le Voyage à Rodrigue à la recherche d’une Vénus en fuite où le vol cotonneux d’une chouette qui glisse vers on ne sait où, vers on ne sait quoi.
Chacun nous embarqua dans un univers différent qui conquit l’ensemble des membres de l’atelier.
Recueil sera, mais recueil demande que les textes reviennent à la source de la publication.
Merci à Claude, Dominique, Jean Michel qui ont déjà apporté leur contribution.
Nul doute que la vôtre suivra. Utilisez le site ou le courriel.
On va essayer d’avoir la salle de la Londe pour le 3 Octobre (nouvel atelier) où nous aurons sans nul doute des discussions de vendeurs de tapis lors de cette séance toute aubussonnaise.
Bien à vous.
P.S. Pensez à faire remonter vos textes.
Publié le : Lundi 21 septembre 2020 @ 19:22:49